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Andy Ball, Nürensdorf, ZH

12.06.2024 08:00

« Le sol, c’est le capital que nous léguons »

Franziska Schawalder – Andy Ball gère l’exploitation biologique Eichwaldhof à Nürensdorf (ZH) depuis 2021. Son troupeau allaitant est bariolé et on y trouve de plus en plus d’animaux cornés. Pourquoi ? Vous le saurez en lisant la suite de cet article. Laissez-vous surprendre par un jeune agriculteur aux multiples centres d’intérêt et sa future épouse, Sarah Hauser, qui aiment tenter de nouvelles expériences.

Pourquoi donc des clients lausannois empruntent-ils les transports publics, sac au dos, pour venir acheter de la viande au domaine Eichwaldhof, à Nürensdorf, dans le canton de Zurich ? Andy Ball et sa compagne Sarah Hauser n’ont pas posé de question, mais ils se sont naturellement réjouis. Leur réaction à la récente demande d’une université des États-Unis a été similaire. Des enseignants souhaitaient venir à la dernière minute avec un groupe d’étudiants en médecine pour une visite guidée suivie d’un repas à la ferme. « En tant que cuisinier de formation, j’aurais pu faire face à cette situation, mais mon niveau d’anglais technique n’aurait pas suffi. Je les ai donc envoyés à la ferme Strickhof toute proche », explique modestement le jeune homme de 31 ans. Ce natif de Brütten est toujours à fond dans tout ce qu’il fait. Ainsi, après nous avoir régalés d’un délicieux dîner préparé en un clin d’œil, il saute sur son tracteur pour aller faner une prairie qu’il vient de faucher. Pendant six ans, il a exercé son premier métier de cuisinier, notamment à Londres. « À mon dernier poste, j’ai dû arrêter les frais. Je travaillais pratiquement jour et nuit et je n’arrivais plus à me reposer. Cela s’est répercuté sur ma santé

», affirme-t-il. De retour à la maison, dans l’exploitation laitière bio de son père et de son frère, il n’est pas resté les bras croisés. Comme le travail à la ferme lui était familier et lui plaisait, Andy s’est lancé dans une deuxième formation professionnelle, d’agriculteur cette fois. La première année, il a travaillé dans une exploitation de vaches allaitantes pratiquant la vente directe à Wädenswil (ZH), et la seconde dans une exploitation laitière à Schleitheim (SH). Depuis, il a obtenu son diplôme de chef d’exploitation et de maître-agriculteur. « À l’époque, je ne savais pas encore si j’aurais l’opportunité de diriger une ferme, mais une bonne formation n’est jamais perdue », explique-t-il. Alors, quand un voisin, dont les enfants n’étaient pas intéressés, est venu lui proposer de prendre en fermage son exploitation avec un troupeau allaitant, Andy n’a pas eu besoin de réfléchir longtemps. C’était une opportunité unique, d’autant que cette exploitation bio jouxte la ferme familiale. Les bailleurs Hansjürg et Vreni Städeli, avaient reconverti l’exploitation d’engraissement bovin à l’élevage allaitant en 1996 et à la production biologique en 1997, ce qui était une décision courageuse à l’époque.

Bonnes relations avec le propriétaire

Le propriétaire a transformé la maison d’habitation pour que les deux couples puissent y vivre. (Photo : Franziska Schawalder)

Andy ayant accepté leur offre, les propriétaires ont transformé leur maison. Aujourd’hui, le jeune couple vit dans l’appartement du haut, et les Städeli dans l’appartement du bas. « Nous nous entendons très bien. Hansjürg apporte volontiers son aide s’il en a le temps », explique Andy. « Grâce à lui, Sarah et moi pouvons nous accorder un week-end de congé par mois et aussi passer des vacances ensemble. » Le Eichwaldhof (domaine du bois de chênes), qui s’appelle ainsi depuis que le jeune couple l’a repris en 2021, se trouve un peu au-dessus de Nürensdorf (ZH). Il est magnifiquement situé et offre une vue unique sur les montagnes. Ce n’est donc pas

si les jours de beau temps, on y rencontre des promeneurs qui hésitent malheureusement de moins en moins à gambader dans les prés. « Récemment, j’ai encore dû piquer un sprint parce qu’une promeneuse s’était mis en tête de photographier un veau de très près. Les gens ne sont pas du tout conscients du danger auquel ils s’exposent en pareille circonstance », affirme le jeune agriculteur. La surface du domaine est de 28 hectares, dont la plus grande partie autour de la ferme ou dans les environs proches. Quinze pour cent des parcelles, soit environ quatre hectares, sont des surfaces de compensation écologique sur lesquelles Andy produit du foin. Un autre hectare est couvert de prairie naturelle. Sur le reste de la surface, on trouve d’abord dans la rotation des légumes, puis du blé et enfin de la prairie artificielle. Les vaches broutent les prairies en pâture par bande et Andy y fait aussi confectionner des balles d’ensilage par un entrepreneur de travaux agricoles. Actuellement, le troupeau d’Andy compte 29 vaches, soit une soixantaine de têtes au total. Ses deux troupeaux (un de vaches taries) sont très multicolores, avec des sujets F1, des Brunes originales, des Grises et des Simmental.

Passer aux cornes

Ce que l’on remarque au premier coup d’œil, c’est le grand nombre de vaches pourvues de leurs cornes. Ce n’est pas sans raison, puisqu’Andy est membre de Déméter (biodynamie) depuis 2021 et que les cornes y sont obligatoires, à l’exception des races Angus et Galloway. « La corne est un organe sensoriel important et sert notamment à la communication », explique l’agriculteur de Nürensdorf, qui va donc transformer son troupeau petit à petit. Actuellement avec l’aide d’un taureau de la race Aubrac. « Il faut faire attention avec les cornes, mais jusqu’à présent, je n’ai jamais eu de problèmes », dit-il avec reconnaissance. Lorsqu’il a des questions particulières sur les vaches, il s’adresse à son frère cadet : « Les vaches sont sa passion et il dispose d’un immense savoir à leur sujet. » Andy livre la majeure partie de ses Natura-Beef bio à Vianco et en écoule quelques-uns en vente directe à la ferme. « La viande est tellement demandée que nous devons nous assurer

Membre du label Demeter, Andy Ball revient petit à petit à des vaches avec cornes. (Photo : Franziska Schawalder)

qu’il nous en reste encore pour nous », explique Sarah en riant. Andy ajoute : « Compte tenu des bons prix, nous n’avons toutefois pas d’intérêt à développer la vente directe. » D’autant que la demande de Natura-Beef bio est présente toute l’année.

Harmonie entre l’homme, les animaux, les plantes et le sol

La tranquillité de la vie et du pâturage en troupeau devant la forêt de chênes, qui a donné son nom à la ferme. (Photo : Franziska Schawalder)

Chez Demeter, la vache joue un rôle pivot et jouit d’une grande considération, que ce soit pour sa contribution au cycle biodynamique de l’exploitation ou en matière de fertilisation, de compostage, de constitution du sol et de biodiversité. Par ailleurs, l’individualité agricole y est écrite en lettres majuscules. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Selon les principes Demeter, chaque paysan doit concevoir sa ferme de telle manière qu’il y règne une harmonie entre l’humain, les animaux, les plantes et le sol. Et cela pour que le travail de la terre nourrisse les humains sur des sols de qualité, dans des paysages variés, avec des animaux en bonne santé et de façon rentable. Pour Andy, le sol est très important : « C’est le capital que nous léguons. Il ne s’agit pas simplement de préserver sa fertilité, mais de l’améliorer. »
Pour devenir membre du label Demeter,

il a dû suivre le cours obligatoire au centre de formation de Rheinau (ZH). En outre, il applique sur ses champs des préparations biodynamiques sous forme liquide et se perfectionne régulièrement. En l’accompagnant faire la visite de ses champs, on ressent rapidement toute la passion et tout le savoir qui soutiennent le travail d’Andy. Actuellement, il produit des carottes, des pois à battre, du blé et du soja alimentaire. Il cultive et met en place lui-même ses plants de courge. « C’est incroyable de voir la vitesse à laquelle Andy met ces nombreux plantons en terre en deux jours », m’explique Sarah qui me montre fièrement une vidéo de son futur époux penché sur son dur labeur. Par ailleurs, depuis avril 2024, il propose également des paniers de légumes bio sur abonnement, en collaboration avec un autre agriculteur bio de la région. « Cela a très bien démarré », se réjouit-il. Il est aussi en contact avec un autre paysan Demeter des environs, qui a par exemple fait paître son troupeau de moutons sur le Eichwaldhof l’année dernière. Andy est très ouvert et intéressé, lit beaucoup et fait ses propres expériences. Ainsi, durant le semestre hivernal, il ajoute tous les trois jours du thym à l’aliment de ses veaux, à titre préventif. Et l’expérience est très positive, mais s’il pense qu’une branche de sapin, avec ses huiles essentielles, reste le meilleur moyen de renforcer le système immunitaire.

Bientôt trois

Aussi minutieux avec ses bêtes qu’avec ses sols (il en prélève régulièrement des échantillons), Andy passe aussi beaucoup de temps à établir sa comptabilité analytique. Et il consacre un bon nombre de ses réflexions au bébé qui verra le jour cet automne. Avec Sarah, qui travaille comme psychologue scolaire, il souhaite laisser à l’enfant un environnement intact. Pour l’instant, c’est encore Balu, le chien de la ferme, qui est au centre de l’attention. Le beau bouvier bernois apprécie les caresses. Mais bientôt, il devra partager avec le nouvel arrivant. Sarah et Andy se sont rencontrés en dansant le boogie-woogie. Elle n’a pas d’expérience agricole, mais s’intéresse beaucoup au travail de son compagnon, participe aux réflexions et aux décisions et se sent vraiment chez elle au Eichwaldhof : « Pour nous, c’est un cadeau que notre enfant puisse grandir dans cet environnement. » À l’issue de son congé maternité, la jeune femme de 33 ans travaillera à nouveau quelques

Sarah Hauser et Andy Ball, accompagnés de leur chien Balu, se réjouissent d’accueillir l’enfant qui naîtra à l’automne. (Photo : Franziska Schawalder)

jours par semaine. Le couple est donc déjà à la recherche d’une bonne crèche. Actuellement, Andy passe encore chaque jour du temps avec sa famille. Comme ils vivent et travaillent tous dans la même région (sa sœur est fleuriste diplômée et tient une boutique et plusieurs points de libre-service avec sa mère), ils se retrouvent pendant la semaine pour partager le repas de midi. Ainsi, une seule personne doit se mettre derrière les fourneaux. « À condition, bien sûr, que chacun sache cuisiner », sourit l’ancien cuisinier.

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